Oui, c’est un petit coin du monde

Pour commencer, si vous voulez bien,  un tout petit cours de géographie :

Le Tadjikistan c’est moins du quart de la France, avec le neuvième de sa population.
Mais, moi, ce qui m’intéresse, c’est le Pamir, autrement dit le « Toit du Monde ». Vu ainsi, c’est un petit coin primordial, non ?
Et c’est toute la moitié orientale du pays, mais avec 3% de ses habitants seulement. Là-bas, on dit le GBAO, pour Gorno-Badakhshan autonomous oblast, région autonome du Haut-Badakhshan. Le reste du Badakhshan est chez le voisin afghan. La « capitale » du Pamir se nomme Khorog (ou Xorog, selon la transcription), et regroupe 20.000 habitants.
Le plateau pamiri se situe à une altitude de 4000 mètres, avec des sommets à 7495 m pour le Koh-i Samani, et 7134 m pour le Koh-i Istiqlal. Les vallées qui en descendent rejoignent presque toutes l’Amou Daria qui se jetait dans la mer d’Aral. Leurs populations sont persanophones et ismaéliennes. C’est l’une de ces vallées, celle de la rivière Bartang que j’ai parcourue.
Pour un randonneur comme moi, il y a trois ou quatre grosses différences entre l’Iran et le Tadjikistan :
  • A mes yeux, les villes iraniennes sont les plus belles du monde, celles du Tadjikistan ont peu d’intérêt
  • La cuisine iranienne est raffinée, celle du Tadjikistan est absente
  • Les routes iraniennes sont de velours, celles du Tadjikistan sont en ruines
  • Mais les femmes des villages iraniens sont sur la réserve, quand celles du Tadjikistan sont enjouées et affables.




Tout cela et bien d’autres choses nous restent à découvrir, jour après jour.
Suivez-moi !

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